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thieboly
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30 mars 2008

La santé de notre sécurité sociale?

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zytooon@freesurf.fr

2008_03_30_Sarkozy_securite_social_

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Commentaires
A
De belles illustrations, des articles de qualité, continuez comme ça c'est parfait, merci
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H
Un énorme merci pour ces informations. Je dois dire que je ne regrette en rien de m'être abonné à votre weblog. A bientôt.
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D
Merci pour ce blog vraiment enrichissant. Je dois dire que je ne regrette en rien de m'être abonné à votre weblog. Bonne journée
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I
Le titre de cet article de Christian Morrisson, sur le site de l'OCDE, a de quoi attirer, tant le mot "ajustement", fort, pourrait impliquer une idée d'équité, de justesse, sinon de justice, et d'équilibrage.<br /> C'est Catherine Kintzler qui s'est collée au décryptage de cet article au langage technocratique pour y découvrir, à force de persévérance, tout-à-fait autre chose, mais néanmoins édifiant : "la politique en catimini". Là encore, accrochez-vous !<br /> <br /> "L'article, explique C. Kintzler, commente les mesures de «stabilisation» appliquées par les gouvernements pour s'aligner sur une politique économique que l'auteur ne définit pas (probablement parce que c'est la seule possible?). On apprend très vite que cette politique est tout simplement celle de la réduction des coûts et des déficits, et de la libéralisation maximale de tout secteur susceptible de marchandisation. Ces mesures sont en général impopulaires. Le problème est donc de les mettre en oeuvre sans faire trop de dégâts. Par dégâts, il faut entendre principalement le «foin» que font les gens qui en sont les victimes. L'article se penche sur les manières douces de faire passer ces mesures (c'est ça la faisabilité), et à cet effet il distingue entre «stabilisation» et «ajustement»:<br /> <br /> «En effet, le programme de stabilisation a un caractère d'urgence et comporte nécessairement beaucoup de mesures impopulaires puisque l'on réduit brutalement les revenus et les consommations des ménages en diminuant les salaires des fonctionnaires, les subventions ou l'emploi dans le bâtiment. En revanche, les mesures d'ajustement structurel peuvent être étalées sur de nombreuses années et chaque mesure fait en même temps des gagnants et des perdants, de telle sorte que le gouvernement peut s'appuyer facilement sur une coalition des bénéficiaires pour défendre sa politique.» (Sic)<br /> L'ajustement dont il est question n'a donc rien à voir avec celui auquel on pouvait penser au prime abord. Et c'est même pire que prévu :<br /> <br /> "L'ajustement ne se contente pas d'ajouter des mesures de relance ou de compensation économique donnant un volet positif à une politique brutale de réduction des coûts; il peut présenter, habilement manié, deux vertus politiques importantes : être indolore et permettre de diviser ses victimes en les touchant inégalement. Tout l'art est de savoir s'en servir.<br /> Bien entendu, l'auteur se défend d'un tel objectif et prévient que sa démarche est à strict caractère scientifique. Je n'hésiterai pas cependant à emprunter la mauvaise voie pour proposer une lecture tendancieuse et délibérément «malinterprétante».<br /> Pour la technostructure il n'y a pas d'erreur, mais des échecs dus à des maladresses..<br /> .<br /> Loin d'être stupidement antisocial, le texte explique que les mesures de stabilisation se heurtent à des résistances émanant des plus pauvres - et là il faut quand même prendre des gants -, mais aussi émanant de sources bien plus faciles à transformer en boucs émissaires – et là on peut y aller plus franchement :<br /> «[...] des fonctionnaires ou des salariés d'entreprises publiques peuvent, par la grève dans des secteurs clés, bloquer l'action gouvernementale. Des chefs d'entreprises protégées peuvent, par le lobbying, freiner la libéralisation commerciale.»<br /> <br /> Mais enfin, le problème est tout de même de faire passer la pilule. C'est dans ce cadre que s'apprécie «la faisabilité politique» du programme. Notons bien qu'il n'est jamais question d'erreur (ce qui remettrait en cause le bien-fondé même du programme, question hors-sujet et non scientifique (on ne va tout de même pas faire de la politique). Cet évitement de la notion d'erreur au profit de celle d'échec est très utile, puisqu'il permet de garder le cap sur une politique désavouée par l'opinion ; encore plus fort : il permet de camper sur une politique désavouée par les électeurs ... ! on leur dira par exemple qu'ils ont mal compris, qu'on s'est mal expliqué, qu'il y a eu défaut de communication, qu'on a adopté une mauvaise méthode.<br /> <br /> Qu'est-ce que l'échec d'un programme de stabilisation économique ? On savourera ces exemples qui tiennent lieu de définition :<br /> «Un programme interrompu par des grèves est un échec ; un programme appliqué au prix d'une répression faisant des centaines de morts est aussi un échec.» (re sic)...<br /> <br /> Suivent des exemples de succès et d'échecs de divers programmes d'Amérique latine et d'Afrique où on apprend "que les mesures qui font le plus de vagues sont celles «qui touchent toute la population», comme les hausses de prix et que d'autres, étant invisibles (comme la réduction des investissements publics), passent comme une lettre à la poste. D'où l'idée d'un programme économique «politiquement optimal», traduisons : inaperçu."<br /> <br /> C. Kintzler poursuit vaillamment son décryptage pour trouver :<br /> "Un exemple de bonne méthode : comment démanteler les services publics en douceur :<br /> Cela s'énonce en termes de stratégie et d'évitement des risques. Dans les stratégies préventives, on notera par exemple l'affaiblissement des corporatismes. Qui serait en désaccord avec ce louable objectif ? Sauf que la suite précise vraiment de quoi il s'agit :<br /> «Cette politique [d'affaiblissement des corporatismes] peut prendre diverses formes : garantie d'un service minimum, formation d'un personnel qualifié complémentaire, privatisation ou division en plusieurs entreprises concurrentes, lorsque cela est possible.» Ou bien : «Il est souhaitable, par exemple, de limiter les réductions de salaire aux fonctionnaires civils et d'accorder une aide bien adaptée à des familles pauvres. Cette stratégie permet de gagner des soutiens sans en perdre, puisque beaucoup de fonctionnaires civils auraient été de toute façon hostiles à l'ajustement.»<br /> Comme c'est bien clair ! Diviser pour régner !<br /> <br /> Plus loin dans le même article, apparaissent, les «mesures sans risque», avec l'exemple parfait de l'enseignement...<br /> «Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population.»<br /> <br /> Et la conclusion de C. Kintzler : "Baissez la qualité de l'enseignement graduellement et au coup par coup, en dissociant autant que possible les établissements et en vous gardant bien d'introduire une sélection. Cette mesure permettra à terme de rendre l'école exsangue de façon indolore et de tourner les familles vers la marchandisation de l'enseignement – comme on l'a déjà fait pour l'eau, les télécoms, les énergies, comme on est en train de le faire pour la santé. La voie est tracée.<br /> <br /> Vous croyez que ce texte est tout récent et qu'il correspond aux objectifs actuels de la politique de notre pays – entre autres ? Mais non ! Il a été publié en 1996. On ne va tout de même pas nous faire croire que le gouvernement actuel, à la suite de quelques autres, vient de le découvrir."<br /> (Source Marianne)<br /> Moi qui croyais que l'ajustement, c'était par exemple, faire correspondre les pensées avec les actions, ou une discipline d'honnêteté quotidienne d'écouter ce que la vie enseigne pour évoluer et grandir etc... Quelle "idéaliste" ! La politique n'est décidément pas du tout dans cette optique humaniste !<br /> Vous qui, aujourd'hui, défendez le service public, et en particulier l'enseignement, ce texte va vous donner des ailes !!!
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B
Merci pour le dessin que je diffuse immédiatement sur mon site<br /> http://www.grevedesoins.fr:80/<br /> <br /> merci a vous solidairement<br /> merci pour votre soutien et faite circuler la pétition en lien sur le site (avec la pétition papier et le tract rubrique initiative a télécharger et me renvoyer 17 allée residence du bois pommier 91390 morsang sur orge) demander a vos amis de se joindre a notre mouvement de contestation . que chacun donne son témoignage et son soutien sur le site <br /> cordialement <br /> bp chevalier<br /> Bonjour,<br /> Je vous transmets le communiqué de Bruno-Pascal Chevalier, qui appelle à une action le 12 avril : déposer devant toutes les préfectures de France, et le ministère de la santé, pour Paris et la RP, les boites vides de médicaments, dans la mesure du possible avec une animation (musicale ou autre…)<br /> Les franchises médicales pèsent lourd dans le résultat des élections municipales et cantonales. Elles sont, avec le pouvoir d’achat, l’une des raisons des faibles scores de l’UMP.<br /> L’UMP imagine sans doute s'en remettre… Mais les malades privés de soins par la politique de Nicolas Sarkozy, s’en remettront-ils, eux ? <br /> Après avoir osé avancer l’argument de la « responsabilisation » des malades, comme si le fait de payer plus rendait moins malade… que va bien pouvoir répondre Nicolas Sarkozy, cette fois, au mécontentement grandissant des français ? D’ailleurs, va-t-il enfin se décider à répondre ? <br /> Car depuis plusieurs semaines, après une première réponse erronée semblant indiquer que Nicolas Sarkozy ne connaît même pas les textes qu'il présente au vote de ses députés, l’homme qui se présentait comme « le Président de tous les français » ne daigne plus nous répondre…<br /> Mais ce n’est pas parce que Nicolas Sarkozy et son gouvernement se bouchent les oreilles que nous allons nous taire !<br /> Et nous n’allons plus seulement crier. Nous allons agir !<br /> J’invite tous les malades, tous les responsables et militants politiques, syndicaux, associatifs, tous les citoyens à manifester devant toutes les préfectures de France, et à Paris, devant le ministère de la santé, le samedi 12 avril à 14h00, en venant déposer leurs boites vides de médicaments.<br /> Le combat contre les franchises ne s’arrêtera qu’avec le retrait pur et simple, et définitif, de cette mesure hypocrite, injuste et dangereuse pour la santé publique ! <br /> Bien cordialement<br /> <br /> brunopascal chevalier 06.89.18.01.77 www.grevedesoins.fr<br /> chbrunopasc@aol.com
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