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thieboly
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26 septembre 2007

Rentrée Scolaire

2007_09_21__Rentr_e_Sarkozy__

IMPORTANT : POUR TOUTE UTILISATION
DES DESSINS EXPOSES SUR CE BLOG,
MERCI DE ME CONTACTER.
zytooon@freesurf.fr 

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Commentaires
A
Lorsqu'on sait que le petit Louis (dernier de Sarkosy)<br /> est scolarisé depuis septembre à Dubaï l'article s'éclaire d'un jour<br /> nouveau !<br /> <br /> C'est intéressant. <br /> Pendant que le gouvernement ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy<br /> > > > veut imposer une réforme géniale. Il a décidé d'offrir aux expatriés<br /> > > > la gratuité des écoles et lycées français de l'étranger. Un cadeau<br /> > > > sympa, non ? Sauf qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que<br /> > > > l'addition, pour l'Etat, s'annonce carabinée. Ces écoles, très cotées<br /> > > > étaient jusqu'à présent payantes. Certains lycées sont des<br /> > > > établissements publics, d'autres, privés sous contrat. En tout 160<br /> > > > 000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous la tutelle du<br /> > > > Quai d'Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et<br /> > > > ça atteint des sommets: 5 500 euros l'année à Tokyo, 6 500 à Londres,<br /> 15 000 à New York et 17 000 euros -le record- à San Francisco.<br /> > > > <br /> > > > Au diable l'avarice! Pour les expatriés modestes, un système de<br /> > > > bourses plutôt généreux est déjà en place.<br /> A New York, par exemple, il faut gagner moins de 65 000 euros par an<br /> > > > -pas vraiment le smic- pour décrocher 4 500 euros d'aide. Environ un<br /> > > > quart des élèves français bénéficient d'une bourse. Mais pour Sarko,<br /> > > > ce n'était pas assez. Depuis l'an dernier et à la demande express de<br /> > > > l'Elysée, l'Etat prend en charge l'intégralité des frais de scolarité<br /> > > > des élèves français de terminale... quels que soient les revenus des<br /> > > > parents. Plus besoin de bourse ! A la rentrée de septembre, ce sera le<br /> tour des premières, puis des secondes l'an prochain, et ainsi de<br /> suite. "<br /> J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle, a expliqué Sarko,<br /> > > > le 20 juin dernier, devant la communauté française d'Athènes. Mais<br /> j'ai voulu commencer par l'année la plus chère pour que vous puissiez<br /> constater la générosité des pouvoirs publics français." Encore merci !<br /> Mais générosité pour qui ? A Londres, l'une des familles concernées<br /> > > > par ce généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus<br /> > > > annuels. Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors, une<br /> > > > partie du financement était assurée par des grandes entreprises<br /> > > > françaises désireuses d'attirer leurs cadres vers l'étranger. Ces<br /> > > > boites, comme Darty ou Auchan, rentrent déjà leur chéquier : pourquoi<br /> > > > payer les frais de leurs expat' si l'Etat régale ? Un coût qui fait<br /> > > > boum Au Quai d'Orsay, l'Agence française de l'enseignement à<br /> > > > l'étranger a simulé le coût de cette plaisanterie mais s'est bien<br /> > > > gardé d'en publier le résultat. Lequel est tout de même tombé dans les<br /> > > > palmes du "Canard". D'ici dix ans, appliquée du lycée jusqu'au CP<br /> (sans parler de la maternelle), la gratuité coûterait à l'Etat la<br /> bagatelle de 713 millions d'euros par an !<br /> Intenable ! La vraie priorité, c'est l'ouverture de nouveaux<br /> > > > établissements, pas la gratuité. Mais pourquoi Nicolas Sarkozy s'est<br /> > > > lancé la dedans ? Peut-être parce qu'il se sent personnellement<br /> > > > concerné par la question : après avoir été annoncé à New York puis à<br /> > > > Londres, petit Louis est finalement inscrit au lycée français de<br /> > > > Doha... Et il va falloir payer ! Auditionné par le Sénat à la fin<br /> > > > juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus "inconvénients". Son<br /> > > > cabinet songe d'ailleurs à couper la poire en deux : une gratuité<br /> > > > partielle... mais toujours sans conditions de revenus. Sauf que, pour<br /> le moment, Sarko n'en veut pas. "Je tiens beaucoup à la gratuité",<br /> s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans prendre le temps<br /> de préciser comment sera financée cette très généreuse gratuité !<br /> A DIFFUSER LARGEMENT. Ce ne sont pas les médias qui nous le diront. Et<br /> puisqu'il faut faire des économies à l'Education Nationale, je vous<br /> laisse juges.<br /> Tout va bien. Surtout pour certains.<br /> Il n'y a plus d'argent ???
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J
L'école Maternelle est très sérieusement menacée !!!!!!!!!!!!!!!!!<br /> IMPORTANT !!!!!<br /> <br /> Vous tous qui avez des enfants en bas-âge, des enfants qui sont ados, des enfants qui ont eux-mêmes des enfants maintenant, vous savez combien l'école maternelle est un lieu vital d'épanouissement et d'éducation pour les premières années de la vie. Tous les pays <br /> étrangers, qui n'ont pour structures de petite enfance que des "Jardins d'enfants", garderies municipales ou privées, nous envient notre école maternelle où la pédagogie est adaptée à l'enfant dès la petite section.<br /> Or pour des raisons d'économies budgétaires, le gouvernement français menace de supprimer les petites et moyennes sections des écoles maternelles au profit de garderies municipales ou privées, où les enfants seraient sous la garde de personnels titulaires du CAP petite Enfance (2 ans après le BEPC) et non plus encadrés par des enseignants qualifiés (5 ans après le BAC). Ainsi on sacrifie les plus jeunes et ensuite on criera à l'échec scolaire et social !<br /> Alors pour défendre l'école maternelle française publique, laïque et gratuite pour tous, signez la pétition mise en ligne par l'Association Générale des Enseignants des Ecoles Maternelles (AGEEM) que vous trouverez à l'adresse suivante :<br /> <br /> <br /> et diffusez largement au travers de vos carnets d'adresse<br /> ><br /> <br /> Merci d'avance ........ pour que les petits à venir aient encore la chance de faire leur rentrée en maternelle !!!<br /> > Bonne soirée
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J
Cette année tu pourrais publier la méme rentrée scolaire.<br /> John Wayne
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B
Bonsoir,<br /> <br /> J'occupe depuis cette rentrée la fonction de Principal d'un Collège dit<br /> "difficile", classé "Ambition Réussite". 82% des élèves sont issus de<br /> catégories socio-professionnelles très défavorisées. Un Collège ghetto, avec<br /> ses problèmes quotidiens, et les problèmes de violence dans le quartier.<br /> Je suis très fier d'avoir travaillé pendant plusieurs années à Meaux, <br /> puis dans la banlieue de Lyon pendant 4 ans, et aujourd'hui ailleurs dans le<br /> Rhône. Fier d'être fonctionnaire de la République, d'assumer cette missionde service public tant décriée.Ce soir, ma fierté m'a abandonné. J'ai honte. J'ai surtout honte de devoir<br /> affronter le regard des professeurs, des surveillants, des partenaires<br /> extérieurs, des parents d'élèves et des élèves.<br /> Vous vous souvenez tous de la promesse de notre président de la République<br /> pour ne pas laisser les "orphelins de 16 heures" à la rue ?<br /> Vous vous souvenez des annonces de M. Darcos, Ministre de l'Education<br /> nationale, à propos de la mise en place de l'accompagnement éducatif, <br /> ce dispositif devant accueillir tous les collègiens de 16 heures à 18 heures ?<br /> La circulaire a paru au journal officiel le 13 juillet 2007. Je l'ai<br /> découverte en détails au moment même où je prenais mes fonctions au Collège<br /> X fin août, comme tous mes autres collègues Principaux de Collèges en<br /> Education prioritaire (près de 1500 Collèges dans toute la France).<br /> Je me suis mis en quatre pour mettre en place ce dispositif, car je suis un fonctionnaire responsable. J'ai mis mes opinions de citoyen dans ma poche,et j'ai tout fait pour que ce dispositif soit un succès.<br /> Je rappelle à tous que cet accompagnement éducatif devait concerner les élèves volontaires, encadrés par des enseignants volontaires.<br /> Sur 365 élèves, j'ai réussi à en convaincre 225: 61,5 % de l'effectif total.<br /> La moyenne dans le Rhône tourne autour de 28 %. Sur 47 enseignants, j'en ai convaincu 29. Je suis allé solliciter la MJC du<br /> quartier pour mettre en place un atelier de danse urbaine. J'ai sollicité le<br /> Centre social pour mettre conjointement en place l'aide aux devoirs, 3 fois<br /> par semaine. 100 % des élèves de 6ème étaient inscrits à cette dernière<br /> action. J'ai sollicité une compagnie artistique pour mettre en place un<br /> atelier d'écriture. Les professeurs ont ensuite proposé un atelier de sciences physiques, un club journal des collégiens, une activité escalade,<br /> trois groupes de soutien en mathématiques, deux groupes de soutien en<br /> français. J'étais en pourparlers avec un club d'échecs et un autre de rugby<br /> pour enrichir l'offre. J'ai même réussi à débaucher un danseur de la maison<br /> de la danse, qui vient de partir pour le cirque du soleil à Las Vegas....<br /> Tout cela a bien sûr un coût. Vous vous en doutez. L'Inspection académique et le Rectorat nous ont transmis courant octobre 2007 une enveloppe d'heures pour les professeurs et les intervenants<br /> extérieurs (pour ces derniers, ces heures devaient être transformées en<br /> vacations, payées 15 € de l'heure).<br /> Je disposais de 1476 heures. C'est à partir de cette enveloppe que je<br /> n'avais pas demandé que j'ai construit mon offre. J'ai informé les parents d'élèves, et le 12 novembre, les actions se sont mises en place. L'aide aux<br /> devoirs avait commencé dès le 20 septembre. Les élèves étaient pour la plus<br /> part d'entre eux très heureux. Début décembre, j'ai mis en paiement auprès du Rectorat les heures effectuées en septembre, octobre et novembre: 398 heures.<br /> Cet après-midi, mardi 29 janvier 2008, réunion officielle à l'Inspection<br /> académique. L'inspecteur d'Académie préside la réunion, flanqué de ses deux<br /> adjoints et de deux chefs de service. Configuration inhabituelle.. <br /> Curiosité puis inquiétude. L'Inspecteur d'Académie ne le dit pas explicitement, car nous sommes tous soumis au même devoir de réserve. "Le dispositif n'est pas supprimé, mais on a réduit la voilure". On a seulement supprimé les heures pour le faire fonctionner. Au lieu des 1476 heures, je n'en ai plus que 397 pour terminer<br /> l'année scolaire. Cela vient directement du Ministère. C'est identique dans<br /> toutes les Académies, l'Inspecteur d'Académie nous l'a confirmé, comme s'il<br /> voulait nous consoler. Tous mes collègues sont dans la même stupeur (40<br /> Principaux de Collège abasourdis). J'ai dépensé 1 heure de plus que ce à quoi j'ai droit. Et les heures effectuées en décembre et en janvier ne sont pour l'instant pas honorées<br /> (j'ai compté 221 heures pour ces 2 mois). Je n'en ai plus les moyens. <br /> C'est noble le bénévolat, mais, là, on atteint des limites...<br /> Concrètement, dès lundi prochain, 4 février 2008, toutes les actions décrites ci-dessus s'arrêteront, faute de moyens. Je ne vous fais pas de dessin.<br /> Oui, j'ai honte ce soir. Honte pour les élèves. Honte pour les parents<br /> d'élèves. Honte pour les profs. Honte pour les partenaires exterieurs. Je ne<br /> sais toujours pas comment je vais leur annoncer la chose.<br /> Merci M. Sarkozy pour vos promesses péremptoires.<br /> Merci M. Darcos pour avoir démontré la crédibilité du système éducatif français.<br /> Bonsoir les amis, vive la République..<br /> Ce message est un envoi en nombre que je vous fais.<br /> Veuillez m'excuser si vous avez déjà reçu cette information.<br /> Je vous encourage à le diffuser autour de vous.<br /> Vous pouvez utiliser le même mode de diffusion par votre messagerie à<br /> destination de votre carnet d'adresses.<br /> Bernard Étrillard
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R
En réponse au Président de la République je lui propose que <br /> désormais chaque<br /> année, à partir de la rentrée scolaire 2008, tous les enfants de <br /> CM2 se<br /> voient confier la mémoire d'un des 11.000 enfants victimes des lois<br /> Hortefeux contre l'immigration<br /> Les enfants de CM2 devront connaître le nom et l'existence d'un enfant<br /> renvoyé par avion de son pays pour une destination inconnue et <br /> incertaine..<br /> "Rien n'est plus émouvant pour un enfant que l'histoire d'un enfant <br /> de son<br /> âge, qui avait les mêmes jeux, les mêmes joies et les mêmes <br /> espérances que<br /> lui", citation du président Sarkozy<br /> <br /> Un Grand père<br /> Terre massé<br /> <br /> > 01990 St Trivier sur Moignans<br /> "Ceux qui ne bougent pas ne sentent pas leurs chaînes" Rosa Luxembourg
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